Anonym’us
Les Mots sans les Noms
jeudi 26 octobre 2017
Un auteur de la team sur la terrasse : Eric Maneval

Une interview réalisée en collaboration avec le blog partenaire Lila sur sa terrasse
Les Mots sans les Noms
jeudi 26 octobre 2017
Une interview réalisée en collaboration avec le blog partenaire Lila sur sa terrasse
Les Mots sans les Noms
jeudi 19 octobre 2017
J’ai envoyé mon premier polar « Quelqu’un comme elle » à une quinzaine d’éditions. David Lecomte de Fleur Sauvage m’a répondu très vite; une incroyable aventure qui continue avec mon deuxième thriller, « Le bal de ses nuits ». Je suis fière d’être une fleur sauvage.
Un style fluide, une intrigue addictive, une critique sociale et un drame psychologique. C’est mon cocktail préféré quand je lis les autres.
Sans. J’ai du mal à accoucher de mes romans, mais si ça ne fait pas mal, où est la délivrance?
Mes clopes, mes bières, et le silence. Quand la vague arrive, je m’y plonge, laissant ma vie sur la rive. Je refais surface après 2 ou 3 semaines, le « premier jet » terminé. Après ça se gâte. Des mois de relecture.
Ecrire un roman, c’est un travail de titan. Ecrire des nouvelles, des poèmes, des contes, pour un esprit synthétique comme le mien, c’est prendre son pied sans trop se fouler. C’est là que ça devient périlleux : un texte court ne demande pas moins de rigueur, au contraire! La paresseuse exigeante que je suis (terrible paradoxe!) doit retrouver ses exigences de romancière. Parce que je n’aime pas manquer de respect, ni aux mots, ni au lecteur.
Mon double, resté sur la rive.
Question pertinente, c’était mon sujet de mémoire, du temps où j’avais une vie d’adulte. On a chacun ses idées, mais on partage tous les mêmes mots. J’ai besoin de me nourrir de la musique des autres pour créer la mienne. Mais comme je suis feignante, je suis plus accro aux chansons et aux films qu’aux bouquins. Pour moi, l’art c’est un seul univers plein d’étoiles uniques. D’ailleurs je fais un peu dans le court-métrage, le slam…
On va retirer « littéraire »: Thiéfaine, Maupassant, Sautet, Baudelaire, Leonard Cohen, Sailor et Lula… La liste est longue, et je vous cite pas mes excellents copains auteurs! (bon d’accord: Manu, Denis, Gilles, Marc, Stanislas, Mickaël, Hervé, David, James, Christophe, Alexandra, Armelle, Jibé, Patrick, Philippe, Cédric, Sandra, Gaylord, Ben, Yvon, Alain, Gaëlle, Didier, Eric, Yannick, Annie…)
C’est l’horreur. Je suis en plein dedans. Sortez-moi de là ! C’est pas l’envie ou les idées qui manquent, c’est l’énergie. J’attends que ça revienne.
Parce qu’Eric Maravélias… ça suffit comme réponse?
Le polar est devenu le roman social contemporain. Le monde marche sur la tête, alors le dénoncer en l’assassinant, c’est exutoire pour le lecteur comme pour l’auteur.
Je continue la promo dédicaces et salons du « Bal de ses Nuits » sorti en avril, et j’ai soumis mes contes allégoriques à un artiste talentueux pour une éventuelle publication illustrée par lui. Il est intéressé… les contes, c’est fait pour rêver, non?
Un message: notre époque éprouve durement nos facultés à exister, j’invite donc à la révolte: artistes et lecteurs, soyons tous passionnés!
Interview réalisé en collaboration avec le blog Lila sur sa terrasse
Je vous le disais la semaine dernière, les 20, 21 et 22 octobre prochains, je serai à Mulhouse au salon du polar le « Festival Sans Nom »
Aussi pour que vous ayez envie de m’y rejoindre je vous propose de feuilleter le menu de ce week-end qui s’annonce copieux.
Aujourd’hui place au programme du Samedi soir et du dimanche
Un programme « sang pour sang » Polar avec d’un côté B. Hermann, compositeur emblématique d’Hitchcock, et Philip Glass avec sa musique entêtante et pleine de suspense.
PHILIP GLASS
5ème quatuor à cordes
BERNARD HERMANN
Souvenirs de voyage
Manuel Poultier, clarinette | Michel Demagny, Laurence Clément, violons | Clément Schildt, alto | Americo Esteves, violoncelle
Lieu :
Société Industrielle de Mulhouse – 68100 Mulhouse
Renseignements :
03 69 77 67 80
Web : orchestre-mulhouse.fr
Mail : osm@mulhouse-alsace.fr
Horaires :
Samedi 21 Octobre 2017 à 19h30
Tarifs : 5€
Participation 5 Euros.
Billetterie Weezevent obligatoire : www.weezevent.com/concert-de-l-osm
Avec la projection du 1er polar de l’histoire du cinéma :
Regeneration, tourné par Raoul Walsh en 1915.
Accompagnement musical Simon Medz.
Résumé :
Orphelin à 10 ans, Owen est recueilli par des voisins miséreux et violents du Bowery, dans le sud de Manhattan…
Le premier long métrage de Raoul Walsh, tourné dans les quartiers misérables de New York et adapté de la biographie d’un authentique gangster repenti.
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles. Plateau à la sortie.
Myriam Weill, lectrice, proposera pour les plus petits (3-7 ans) une lecture de contes le samedi et le dimanche à 16 heures et un coin coloriage sera installé.
Dans le cadre du Festival Sans Nom, le salon du polar de Mulhouse, Bob Garcia animera une conférence autour des univers de Tintin et de Sherlock Holmes.
L’objectif est de présenter, de façon ludique et interactive, les univers de Tintin et de Sherlock, et de montrer la filiation entre les deux héros. Une belle manière de (re)découvrir l’œuvre de Doyle à travers Tintin.
Pour tout public, de 7 à 77 ans… forcément !
Entrée libre, dans la limite des places disponibles
Présentation de l’auteur :
Bob Garcia est ingénieur diplômé de l’école centrale de Lyon. Après quelques années passées dans l’industrie des télécoms, il opte pour une carrière artistique (musicien de jazz et écrivain).
Il a écrit plusieurs romans, dont :
Et plusieurs études tintinophiles :
Il a également rédigé de nombreux articles pour diverses revues de jazz et de polar, ainsi que l’essai Jazz et Polar.
Je vous le disais la semaine dernière, les 20, 21 et 22 octobre prochains, je serai à Mulhouse au salon du polar le « Festival Sans Nom »
Aussi pour que vous ayez envie de m’y rejoindre je vous propose de feuilleter le menu de ce week-end qui s’annonce copieux.
Voici. donc le programme détaillé de toute ce que vous pourrez trouver durant le Festival Sans Nom 2017 , le salon du polar de Mulhouse, en dehors des dédicaces le samedi et dimanche de 10h à 18h : interviews et tables rondes, cinéma, concerts, photo, apéro littéraire, activité pour les enfants…
De quoi mettre l’eau à la bouche, non ? 😉
En plus pour les locaux ou les vacanciers ça commence le Jeudi !
Rendez-vous le jeudi 19 octobre, de 19h00 à 21h00, au cinéma Le Palace de Mulhouse pour une séance de projection gratuite, à l’issue de laquelle de nombreux cadeaux seront à gagner.
SNCF propose aux fans de polar une projection des 7 courts métrages en compétition pour le PRIX SNCF DU POLAR 2018. L’opportunité pour les spectateurs mulhousiens présents de figurer parmi les premiers cinéphiles de France à assister à la projection de cette sélection 2018, réalisée par une équipe de 21 experts passionnés qui ont traqué durant toute l’année les meilleures œuvres polar parues aux quatre coins du monde.
À l’issue de la projection, le public pourra voter pour le meilleur court métrage. En votant, ils deviendront de fait membres du jury du PRIX SNCF DU POLAR, premier Prix du Public en France, et contribueront ainsi à l’élection du lauréat de l’année.
Jeu concours SNCF : de nombreux lots à remporter pour les participants
En attribuant une à cinq étoiles à leur film préféré, les participants à la projection pourront également participer au jeu concours organisé par SNCF ce soir-là, qui offrira des polars et un voyage SNCF aux spectateurs tirés au sort. Les noms des gagnants seront annoncés sur place, ils pourront ainsi repartir avec leurs lots le soir même.
7 films concourent au titre de PRIX SNCF du Polar 2018.
Avertissement :
Afin de ne choquer aucun des spectateurs, SNCF recommande de ne pas laisser voir ces films par les plus jeunes.
Soirée ciné lecture présentée par Olivier Arnold, réalisateur mulhousien de nombreux courts-métrages et passionné de cinéma et de Woody Allen
Tarifs Palace habituels
Né en 1980 à Belfort, Olivier ARNOLD est fasciné depuis son enfance par le cinéma. Une passion qui va guider ses choix personnels et professionnels. Il poursuit des études d’Histoire avec une option en Histoire du cinéma de 1998 à 2003 et prépare dans la foulée le concours du CAPES dans la même dominante. Depuis 2003, il est professeur d’histoire-géographie en collège dans la ville de Mulhouse. Mais le cinéma ne le quitte jamais. A partir de 2006, où il obtient la certification complémentaire Cinéma et Audiovisuel, il monte un ciné-club dans son établissement et s’attaque à la réalisation de courts-métrages, dont plusieurs reçoivent des soutiens institutionnels.
Durant deux heures, venez écrire une courte nouvelle (deux pages maximum) avec un auteur présent au Festival Sans Nom 2017, sur un thème et des indications qu’il vous dévoilera sur place.
Places limitées à 12 personnes. Chacun est prié d’emmener son ordinateur portable afin de pouvoir rédiger la nouvelle.
Après délibération du jury le jour même, les meilleures nouvelles seront publiées par la suite sur le site officiel du Festival Sans Nom.
Participation gratuite.
Billetterie Weezevent obligatoire : www.weezevent.com/atelier-d-ecriture-5
Présentation de l’auteur :
Après avoir exercé différents petits boulots, Nick Gardel intègre l’Éducation nationale. Il s’y occupe d’adolescents désocialisés et déscolarisés qu’il a pour mission de ramener dans un chemin plus droit. Né dans le 93, Alsacien d’adoption, il publie des polars depuis 2010, irrigués de son expérience du terrain tout en rendant hommage, à chaque fois, à une certaine conception du polar à la française. Fourbi étourdi (Caïman, 2017) raconte l’épopée de Jean-Edouard qui a la malencontreuse idée de voler une DS dans laquelle il trouve bien malgré lui une mallette remplie de petites coupures et l’encombrant cadavre qui l’accompagne.
Dans son tout nouveau roman, Chorale, on retrouve plusieurs des personages de ses précédents romans. Un magasin qui explose, un mitraillage à la kalachnikov, une sirène recherchée, un gang sanguinaire, Peter, Jean-Édouard et Lorelei sont des habitués du chaos. Quand leurs extraordinaires aptitudes pour les ennuis s’entrecroisent, cette troupe soudée par l’amitié prend la route à bord d’une vieille DS qui en a vu d’autres. Mais jusqu’où peut conduire l’amitié ?
Faites vous photographier par Marie et Grégory et repartez avec un souvenir personnalisé du Festival.
Myriam Weill, lectrice, proposera pour les plus petits (3-7 ans) une lecture de contes le samedi et le dimanche à 16 heures et un coin coloriage sera installé.
17h30-19h : Apéro littéraire spécial polar par Carobookine.
En présence d’Olivier Norek, parrain de cette 5ème édition, et de Dominique Maisons, venez partager un moment de convivialité entre passionnés. Discussion animée autour des romans des deux auteurs et présentation des coups de cœur qui font l’actualité du Polar.
http://carobookine.com/apero-litteraire-special-polar-le-2110/
1. Votre premier manuscrit envoyé à un éditeur, racontez-nous ?
Tout s’est passé assez rapidement, j’ai eu beaucoup de chance. Je commençais tout juste à envoyer le manuscrit par la poste et Emilie Colombani, mon éditrice chez Rivages, est tombée sur le blog où j’avais publié les trois premiers chapitres et m’a demandé de lui envoyer le manuscrit en PDF. Sachant qu’elle le lisait et qu’elle s’y intéressait vraiment, je ne l’ai plus envoyé à personne, me disant (connaissant son travail et grand lecteur des éditions Rivages depuis longtemps) que si par miracle elle acceptait de m’éditer, je signais tout de suite ! Et un matin est venu le coup de téléphone tant attendu…
2. Ecrire… Quelles sont vos exigences vis à vis de votre écriture ?
Il faut que le résultat sur la page soit le plus fidèle à l’idée que j’avais, que rien dans le texte ne bloque pendant mes relectures, que la phrase coule exactement comme je le voulais, de la façon la plus claire et simple possible. Je vois en général d’abord les scènes en images, le but est ensuite de les retranscrire le plus fidèlement possible par les mots.
3. Ecrire… Avec ou sans péridurale ?Ce n’est jamais douloureux d’écrire pour ma part, même si ce n’est pas non plus, bizarrement, un plaisir au sens strict du terme. Le plaisir vient plutôt ensuite, à la réécriture, quand l’essentiel du texte est là est que mon travail est de l’améliorer le plus possible.
4. Ecrire… Des rituels, des petites manies ?
Je n’ai pas vraiment de rituels ou de manies. Je ne m’impose pas de nombres d’heures de travail par jour où un endroit précis pour écrire. En général, j’ai besoin d’être confortablement installé, allongé sur mon lit par exemple. Et, en dehors de notes, je n’écris que sur mon ordinateur.
5. Ecrire… Nouvelles, romans, deux facettes d’un même art. Qu’est-ce qui vous plait dans chacune d’elles ?
J’ai commencé par écrire des nouvelles, mon premier roman pourrait d’ailleurs aussi être considéré comme un recueil de nouvelles. Ce travail oblige à aller à l’essentiel. Le texte, à l’arrivée, devant être tendu comme la corde d’un arc. Mon prochain roman sera en revanche assez long. Ce qui me plait dans l’écriture d’un roman, c’est au contraire de pouvoir laisser libre court à mon imagination, sans règles, sans restrictions.
6. Votre premier lecteur ?
Maintenant, mon éditrice. Qui d’ailleurs va bientôt recevoir le manuscrit de mon deuxième roman. Elle sera la première à le lire.
7. Lire… Peut-on écrire sans lire ?
J’ai du mal à l’imaginer. Pour ma part, c’est en grande partie mes lectures qui ont forgé l’auteur que je suis.
8. Lire… Votre (vos) muse(s) littéraire(s) ?
Pêle-mêle : Joyce Carol Oates, Stephen King, Michael Cunningham, Lautréamont, Dostoïevski, John Irving, Dan Simmons, Clive Barker, Cormac Mac Carthy, William Burroughs…
9. Soudain, plus d’inspiration, d’envie d’écrire ! Y pensez-vous ? Ça vous est arrivé ! Ça vous inquiète ? Que feriez-vous ?
S’il y a quelque chose dont je ne manque pas, je pense, c’est bien d’imagination. Je n’ai pas forcément d’inquiétude de ce côté-là. Et je n’ai pas encore, je touche du bois, ressenti la fameuse « angoisse de la page blanche ».
10. Pourquoi avoir accepté de participer au Trophée Anonym’us ?
Car on me l’a proposé, tout simplement. C’est toujours un plaisir qu’on puisse penser à moi pour de tels projets. Et c’est aussi un challenge que je suis content de relever, j’aime beaucoup le principe des nouvelles écrites de façon anonyme, entre auteurs publiés ou non.
11. Voyez-vous un lien entre la noirceur, la violence de nos sociétés et du monde en général, et le goût, toujours plus prononcé des lecteurs pour le polar, ce genre littéraire étant en tête des ventes?
C’est un peu comme pour les films d’horreur. Ce besoin de ressentir des émotions fortes. On peut être naturellement attiré par la violence, la noirceur, qui dans dans les films ou les romans est une sorte de reflet exacerbé de celle qui nous entoure tous les jours. Les romans de genre, comme le polar ou le roman noir, jouent bien sûr là-dessus et sont en général très narratifs, ce qui reste pour la plupart des lecteurs le plus important (à tort ou à raison) : suivre une bonne histoire.
12. Vos projets, votre actualité littéraire ?
Je travaille actuellement sur plusieurs projets scénaristiques, et mon deuxième roman sortira l’année prochaine chez Rivages.
13. Le (s) mot(s) de la fin ?
En contrepoint à la noirceur du monde que nous évoquions précédemment, ce titre de mon morceau préféré des Smiths : There Is a Light That Never Goes Out.
Interview réalisé en collaboration avec le blog Lila sur sa terrasse
Les Mots sans les Noms
Aussi, quand le colonel exigea qu’on récupère la dépouille du capiston, allongée au beau milieu du no man’s land, les volontaires se firent attendre. On procéda alors à un tirage au sort et Gaston Lamotte fit partie des élus. Il essaya crânement d’argumenter que depuis plusieurs jours, il toussait et vomissait de la bile après avoir inhalé de l’acide cyanhydrique en raison d’un masque à gaz défectueux, mais rien n’y fit.
Le Festival Sans Nom, le salon du polar de Mulhouse qui se tient les 21 et 22 octobre 2017, tient son appellation du Livre Sans Nom sorti en 2010 aux Éditions Sonatine. Depuis, c’est devenu une série à succès et les livres s’arrachent à chaque publication.
Cette connexion avec les romans de l’auteur Anonyme ne pouvait que nous donner envie de mettre en avant le nouvel épisode qui vient de sortir en librairie : Bourbon Kid (voir la chronique d’Yvan et du livre ici).
Nous vous proposons, avec la complicité des Éditions Sonatine, de gagner 4 exemplaires de ce roman fou, dédicacé à votre nom par l’auteur Anonyme ! (et on peut vous assurer que c’est bien le vrai, même si on ne connaît pas plus son identité que vous).
Pour jouer, c’est simple, envoyez-nous une photo mettant en scène votre roman préféré de la série. Faites parler votre imagination !
Vous avez jusqu’au jeudi 19/10/2017 pour nous envoyer vos contributions à l’adresse mail suivante : yvanfsn@gmail.com
Le vendredi 20/10/2017, lors du lancement du FSN, seront mis en ligne sur notre page Facebook les différentes photos reçues (tant qu’elles ne contreviennent pas au règlement de Facebook).
Les quatre photos qui obtiendront le plus de « J’aime » des visiteurs, entre le vendredi 20/10 lors de la mise en ligne et le lundi 23/10 à 23h59, seront déclarées gagnantes.
Précisions : ce concours est complémentaire de celui qui a été lancé par Sonatine. Ne pourront participer que des photos qui n’ont pas été envoyées dans le cadre du concours de l’éditeur. Concours ouvert à la France métropolitaine.
Merci de préciser dans votre mail de participation : vos nom, prénom et adresse, le pseudo sous lequel vous souhaitez que la photo soit publiée et le nom que vous souhaitez voir apparaître sur votre dédicace si vous faites partie des heureux gagnants.
Amusez-vous bien et bonne chance ! Un grand merci aux Éditions Sonatine pour ce beau partenariat.
Lien vers le site internet du Festival Sans Nom, avec toutes les infos (auteurs et programmation)
1. Votre premier manuscrit envoyé à un éditeur, racontez-nous ?
5. Ecrire… Nouvelles, romans, deux facettes d’un même art. Qu’est-ce qui vous plait dans chacune d’elles ?
Écrire… Nouvelles, romans : Les nouvelles pour la concision, la dentelle, mais je préfère le roman pour approfondir les caractères. J’ai l’impression de lire, lorsque j’écris, et je regrette de quitter un récit. Je m’attache.
6. Votre premier lecteur ?
Mes premiers lecteurs sont mes proches, amis, frères…
7. Lire… Peut-on écrire sans lire ?Lire… Peut-on écrire sans lire ? NON NON NON ! la lecture attentive et critique est la meilleure école.
8. Lire… Votre (vos) muse(s) littéraire(s) ?
Lire… Les grands classiques (Maupassant, Flaubert, tant et tant…) et les auteurs de polar comme Ellroy (un maître), Dennis Lehane, Pierre Lemaître (pour tout), Léo Mallet (pour les arrondissements de Paris et son mythique détective), Jean-Bernard Pouy, Dantec, Vargas (les premiers).
9. Soudain, plus d’inspiration, d’envie d’écrire ! Y pensez-vous ? Ça vous est arrivé ! Ça vous inquiète? Que feriez-vous ?
Jamais à court d’inspiration, les idées et projets se bousculent.
10. Pourquoi avoir accepté de participer au Trophée Anonym’us ?
Le Trophée Anonym’us : D’abord par admiration pour Maravélias, j’ai beaucoup aimé La faux soyeuse. Pour le plaisir de rencontrer d’autres auteurs, pour le plaisir de faire partie d’un groupe : écrire est un travail solitaire… Pour le défi.
11. Voyez-vous un lien entre la noirceur, la violence de nos sociétés et du monde en général, et le goût, toujours plus prononcé des lecteurs pour le polar, ce genre littéraire étant en tête des ventes?
Le lien entre la noirceur, la violence de nos sociétés et du monde en général : Bien sûr ! Le polar permet justement de chercher, parfois de trouver des explications aux maux de la société, à ses dérives. Celui que j’écris actuellement a pour sujet les désaxés qui frappent au nom d’Allah…
12. Vos projets, votre actualité littéraire ?
Deux polars édités : Le vol de Lucrèce et Le mur dans la peau (sortie septembre 2017). Le troisième en route. Je vous joins le dossier de presse du Mur.
13. Le (s) mot(s) de la fin ?
Merci pour votre intérêt
Interview réalisé en collaboration avec le blog Lila sur sa terrasse
1- Votre premier manuscrit envoyé à un éditeur, racontez-nous ?
Mon tout premier manuscrit de roman, « Les multiples de un », était un projet de roman noir assez naïf sur les multiples personnalités d’un individu… Il m’a valu les refus des quelques éditeurs sollicités, dont un retour personnalisé assez encourageant qui m’a incité à persévérer.
Mon second manuscrit a été publié (« La disgrâce des noyés » – Editions Baleine), puis il m’a fallu aboutir 7 manuscrits pour de nouveau signer un contrat d’édition (« Travailler tue » – Editions Lajouanie). Un véritable parcours du combattant puisque sur ces 7 manuscrits, j’ai failli signer dans de grandes maisons à plusieurs reprises.
2- Ecrire… Quelles sont vos exigences vis à vis de votre écriture ?
Dans mes premiers écrits j’avais des exigences formelles très arrêtées, par exemple : pas d’éléments d’encrage temporo-spatial, pas de noms propres, pas de dialogues, pas de travail de recherche…
Avec le temps, je cherche plus à adapter la forme du texte avec le fond (l’histoire), bref à trouver la meilleure façon de transmettre une proposition artistique.
Progressivement j’ai donc renié pas mal de mes principes, intégré des dialogues, quelques éléments géographiques, fait quelques recherches (le moins possible).
3- Ecrire… Avec ou sans péridurale ?
Pour ma part, je suis pour une littérature « sans péridurale », le lecteur doit sentir passer le texte dans tout son corps… Quitte à morfler un peu !
4- Ecrire… Des rituels, des petites manies ?
Oh plein… ça dépend de la phase du travail dans laquelle je me trouve. Durant l’écriture du premier jet, il me faut juste un bistro confortable (banquette de Moleskine de préférence) et du café pour écrire de longues heures. Par la suite, comme le travail est plus fastidieux, je dois changer régulièrement de lieux de travail (bibliothèque, espace de co-working, bars…) pour stimuler la créativité, et prendre du recul sur le texte. Quand il faut débloquer une situation, je vais chercher un état second qui me permettra d’être plus clairvoyant sur mon texte, en espérant que l’incohérence ou la solution du problème m’apparaisse. Pour ce faire je vais courir, nager, suer au hammam, méditer…
Sinon j’ai la manie (probablement très répandue) de faire des sauvegardes sur plusieurs supports (clef, ordi, disque dur externe, boites mails…) après chaque session.
Je note aussi constamment sur mon téléphone les idées qui me viennent (en parlant avec des gens, en lisant, en dormant…) c’est parfois impoli, mais j’ai trop peur de passer à côté d’une bonne idée.
5- Ecrire… Nouvelles, romans, deux facettes d’un même art. Qu’est ce qui vous plait dans chacune d’elles ?
Les nouvelles c’est assez gratifiant parce qu’il suffit de quelques jours de travail pour voir le résultat !
Ça permet également de tenter des figures que je n’oserai pas envisager sur le format d’un roman (une forme un peu hybride, un personnage difficile à cerner…).
6- Votre premier lecteur ?
Ça dépend du projet en fait, il peut s’agir de ma compagne, de l’un de mes frères, d’un ami, d’un collègue auteur, voir d’un éditeur…
7- Lire… Peut-on écrire sans lire ?
Oui ! Mais…
J’ai publié mon premier roman sans avoir jamais rien lu (moins d’une dizaine de romans en tout cas), mais très vite je me suis aperçu que je tombais dans des écueils grossiers, faisais des références involontaires, que je n’arrivais pas à suivre les discussions… Depuis mon premier roman, publié en 2011, j’ai dû rattraper mon retard. Je lis 4 à 5 roman par semaine, et en fait c’est génial de lire. Presque aussi bien que d’écrire.
8- Lire… Votre (vos) muse(s) littéraire(s) ?
Il y en a tant ! Echenoz, Bove, Forton, Céline, Fante, Bukowski, Eston Ellis, Selby…
Comme il n’y a que des garçons (presque tous morts), je citerai également Patti Smith, Virginie Depentes, Anne Bourrel et Julia Deck !
9- Soudain, plus d’inspiration, d’envie d’écrire ! Y pensez-vous ? Ça vous est arrivé ! Ça vous inquiète ? Que feriez-vous ?
Ça ne m’est jamais arrivé, mais ça m’angoisse néanmoins… C’est l’envie qui me fait avancer, si je la perds, ça risque d’être difficile de continuer.
J’élèverai des chèvres, sinon… Je trouverai bien quelque chose à faire…
Bon, j’ai toujours 3 ou 4 projets sous le coude, donc normalement ce n’est pas pour tout de suite…
10- Pourquoi avoir accepté de participer au Trophée Anonym’us ?
Après deux années très riches (promo de « Travailler tue », ateliers d’écriture, rédaction de mon 3ème roman…) j’avais envie de retrouver la jubilation de la création pure.
11- Voyez-vous un lien entre la noirceur, la violence de nos sociétés et du monde en général, et le goût, toujours plus prononcé des lecteurs pour le polar, ce genre littéraire étant en tête des ventes ?
Le roman noir est probablement le meilleur vecteur pour appréhender le mal et ses racines, pour comprendre le monde et se purger de la violence.
En ces temps sombres, il est un outil précieux et indispensable.
Après, ce sont un peu toujours les même ficelles qui tirent les ventes du polar… L’immense majorité des auteurs vendent très peu de livres.
12- Vos projets, votre actualité littéraire ?
Je viens de remettre à mon éditeur le manuscrit de mon troisième roman, les heures sont longues et mes ongles bien courts… J’en saurai plus sur mon avenir dans quelques jours.
Sinon j’attaque le prochain, un projet ambitieux, qui va m’occuper pendant au moins deux ans…
13- Le (s) mot(s) de la fin ?
Vive la littérature sans péridurale !