L’exquis cadavre exquis, épisode 43

L’exquis cadavre exquis, épisode 43

Elle s’appelait Camille, avait la phobie de la chlorophylle et n’a rien trouvé de mieux que de se cacher dans une serre pour tenter d’échapper à son l’Assassin .

Les inspecteurs Lerot et Remini sont sur le coup mais de nombreuses questions restent encore inexpliquées

Pourquoi Max a-t-il été si troublé en apprenant la mort de Camille ? Qui envoyait à la victime de petits cercueils en bois ? Que sait la brigade financière sur cette mystérieuse affaire ?

Accrochez-vous, l’histoire se complique ! Camille a-t-elle été assassinée parce qu’elle enquêtait sur un vaste scandale pharmaceutique, avec Klatschmohn Aktion ? Ou bien à cause d’un détournement de fonds lié au Museum ? A moins qu’elle n’ait découvert l’escroquerie vinicole de son beau-père. Et si sa disparition était liée à celle de sa soeur jumelle ? La dépression de sa mère explique-t-elle son silence ? Quant à Costes, le privé à la réputation sulfureuse, quel rôle a-t-il joué dans l’histoire ?

Maintenant la suite c’est vous qui l’inventez !


L’exquis cadavre exquis

Exquis Cadavre Exquis. Episode 43 Ge

 

Episode 43

By Double maléfique

Fabre mouille sa chemise

Le juge Fabre fulmine, pas de nouvelles de Lerot. Mais qu’est-ce qu’il fout, ce con ? Il est persuadé que le policier est parti en Allemagne, histoire de remonter la piste teutonne. Et Rémini que l’on a tenté de tuer pour la seconde fois. Décidément, dans cette affaire tout va de travers ! Peut-être devrait-il en référer à monsieur le procureur. La hiérarchie ne le lâche plus. Oui, il allait finir par demander que cette affaire soit reprise en main par un autre groupe. Peut-être par les as du 36. Deux journalistes «homicidés», plus un troisième en Allemagne, ça fait tache.

Pourtant Fabre hésite encore. Il a comme un mauvais pressentiment. Il n’aime pas quand le ministère fait pression. Il sent le coup tordu, le politique, là-dessous. Oui, ce genre de dossier forcément implique des haut placés, des financiers, des industriels, des banquiers et forcément des élus.

Edouard Fabre n’est pas du genre à se laisser corrompre, il a des convictions et n’aime point entendre que la justice est le bras armé du politique. La collusion entre ces deux organes de pouvoir le révulse. Aussi, même si Lerot piétine, il a toute confiance dans ce flic borderline.  L’inspecteur a une réputation et comme lui il est intransigeant avec la vérité.

Fabre décide de sortir de son bureau. Il va sur le terrain avant que le parquet ne lui ordonne quoi que ce soit. Il faut absolument prêter main forte à l’aspirant inspecteur Pichon. Il est la tête, l’autre sera les jambes. Il va le faire mousser ce petit aspirant, il lui donnera des ailes. En attendant des nouvelles de Lerot et le rétablissement complet de Rémini, ils feront équipe. Notre juge arrive au commissariat. Là, Pichon est perdu dans ses pensées.

– Pichon, que se passe-t-il ?

Gaston sursaute. Qui lui parle ainsi ? Ce n’est pas la voix de Lerot, pourtant elle est impérieuse.

– Alors Pichon, qu’est-ce qu’il se passe ici ?

– Mais rien, rien, dit-il comme un gamin pris en faute

– Mais d’abord, qui êtes-vous ?

– Edouard Fabre, inspecteur, nous allons enquêter ensemble

– Justement, monsieur le juge. Je diffusais le portrait-robot de notre suspecte.

– Notre suspecte, c’est Lerot qui l’a démasquée en Allemagne ?

– Heu, non monsieur le juge. Lerot n’est pas allé en Allemagne, il enquête ici mais il ne donne plus de nouvelle.

– Comment ça pas en Allemagne ? Et c’est seulement maintenant que vous m’en informez ?

– Mais, mais… j’étais occupé à faire faire le portrait-robot de notre tueuse

– Oui, oui, d’accord, vous m’expliquerez plus tard comment vous avez su que c’était elle, notre présumé coupable. Mais maintenant vous filez avec votre officier de policier judiciaire le plus gradé.

– Le brigadier-chef Lebel.

– Oui, on s’en fout, avec le brigadier-chef Lebel ou Norek, peu importe mais vous allez enquêter du côté de la dernière piste de Lerot et fissa !

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