TRophée Anonym’us : KIAEKRIKOI

dimanche 1 avril 2018

Anne Lefrançais et Eric Maravelias ont initié le Trophée Anonym’us.

Cette année 2018 voit les participation de 22 auteurs pour 22 nouvelles.
Les textes de ces nouvelles vous ont été présentées  en ligne. Aussi il vous reste quelques jours pour attribuer à chacun son auteur.
Pour cela vous disposez de quelques indices vidéo.
À vous de lire… et de jouer !

KIAEKRIKOI ???

Cliquez sur le nom de chaque auteur pour lancer une petite vidéo décalée, qui propose un indice pour retrouver la nouvelle dont il ou elle est l’auteur(e). Pour relire une nouvelle, cliquez sur cette dernière. 
 Les auteurs sont classés par ordre alphabétique, les nouvelles par ordre de parution. 

Saurez-vous retrouver qui a écrit quoi ?

Trophée Anonym’us : Interview Natacha Calestrémé

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Les Mots sans les Noms

jeudi 8 février 2018

Une auteure sur la terrasse : Natacha Calestrémé

1- Votre premier manuscrit envoyé à un éditeur, 
racontez-nous ?C’est une histoire incroyable. J’ai écrit « Le testament des abeilles » et je l’ai envoyé à Oliver Fribourg, aux éditions des Equateurs. Il me l’a pris et m’a signé un contrat puis il me l’a fait retravailler. La structure, le style, les dialogues. Après un an de travail, je pensais en avoir fini des corrections, il me dit « maintenant on s’attaque au romanesque ». Je trouvais mon texte vraiment abouti et je n’étais pas d’accord. Nous avons décidé de rompre le contrat tout en restant en bon terme. Il m’avait tant appris. J’ai ensuite proposé mon manuscrit à Caroline Lépée chez XO. Elle me dit « l’histoire et le personnage sont formidables, mais il manque du… romanesque ». Oups. Pour m’expliquer en quoi ça consiste, elle prend un exemple. « Dans la saga Millénium, on sait la manière dont va réagir le héros avant qu’il n’agisse parce qu’on le connaît si bien, ses qualités mais surtout ses défauts et ses manies… qu’on le voit venir. C’est son background, ce qui fait que ton roman n’est pas juste un thriller avec d’incroyables fausses pistes. C’est aussi un héros qui a eu une enfance et une adolescence avant de devenir adulte, même si on n’en parle pas dans le texte ». Ça a fait tilt. J’ai tout repris et le mystère autour de la mort du père du héros s’est imposée toute seule. Caroline ne pouvait pas prendre mon manuscrit parce qu’elle quittait son poste pour monter sa société. J’ai donc envoyé mon manuscrit 18 mois après le premier jet, à sept éditeurs différents. Deux m’ont tout de suite dit oui, j’attendais qu’une maison importante me le prenne. Puis je suis allée voir un guérisseur que je connais bien à cause d’un mal au dos. Il me demande « Tu en es où de ton livre ». Je lui explique que j’attends des réponse. « L’as tu envoyé à Albin Michel? ». Non. « Fait le, ils vont te le prendre ». Je l’ai écouté et cinq jours plus tard, le patron d’Albin Michel m’appelait pour signer un contrat. « C’est un grand polar, on ne touche pas une ligne ». Ouf ! Je suis journaliste et j’ai toujours écrit, mais un roman ne s’improvise pas. Je devais me remettre en question et ce temps là était nécessaire à mon apprentissage. Aujourd’hui, je dirige une collection chez un éditeur et j’apprends aux autres à écrire…


2- Ecrire… Quelles sont vos exigences vis à vis de votre écriture ?

Je m’adapte assez bien aux personnes qui m’entourent et à l’urgence de mes autres activités, l’écriture d’articles ou la réalisation de documentaires, car je suis journaliste et réalisatrice par ailleurs. Mon rythme idéal pour l’écriture d’un roman, sans famille ni contrainte : 9h-14h écriture non stop. 14h-16h déjeuner puis promenade en nature. 16h-21h écriture. 21h-23h dîner + documentaire de type « faîtes entrer l’accuser », je suis fan. 23h-1h du matin, écriture. Puis dodo. Avec ce rythme, je ne me fatigue pas… mais je peux rarement le mettre en place.


3- Ecrire… Avec ou sans péridurale ?

Sans péridurale. Je me sens guidée, accompagnée par l’invisible, c’est réconfortant et parfois drôle. Je suis petite fille de guérisseur, le surnaturel est présent dans ma vie et dans mes romans.


4- Ecrire… Des rituels, des petites manies ?

Je commence chaque journée d’écriture en allumant une bougie pour les êtres invisibles qui m’accompagnent (dont mes personnages) et je brûle de l’encens pour purifier mes pensées. J’éteins la bougie en fin de journée en remerciant l’univers et les nombreux êtres chers que j’ai perdu en leur envoyant de belles pensées.


5- Ecrire… Nouvelles, romans, deux facettes d’un même art. Qu’est-ce qui vous plait dans chacune d’elles ?

J’ai écrit une nouvelle pour le journal Libération et faire tenir une histoire en si peu d’espace est une sacrée gageure. C’est moins évident qu’un roman, je trouve, pour que ce soit réussi.

6- Votre premier lecteur ?

Mon mari qui est également écrivain et journaliste. Il ne me fait pas de cadeaux mais il me critique avec bienveillance. J’ai beaucoup de chance. Ses remarques sont toujours très justes.


7- Lire… Peut-on écrire sans lire ?

Je lis beaucoup et un peu moins quand j’écris. Dans ce cas, ce ne sont que quelques pages avant de m’endormir.

8- Lire… Votre (vos) muse(s) littéraire(s) ?

Je suis fan de Romain Gary, Alexandre Dumas ou Tolstoï. Côté contemporains, j’ai récemment découvert Sandrine Colette qui m’a emballée par son écriture. En polar/thriller, j’aime les personnages improbables de Fred Vargas, les intrigues de Michaël Connely, les retournements de situation de Michel Bussi, l’univers d’Arnaldur Indriadson et l’aspect psychologique de Paul Cleave.


9- Soudain, plus d’inspiration, d’envie d’écrire ! Y pensez-vous ? Ça vous est arrivé ! Ça vous inquiète ? Que feriez-vous ?

J’ai toujours un roman d’avance dans ma tête, qui murit et se développe au fil de mes recherches, tandis que j’en écris un autre. Les choses se font automatiquement. Voici comment je travaille. Une idée vient, je mène des recherches parfois pendant plusieurs années, je constitue le plan, le découpage des chapitres et des fausses pistes et quand tout est prêt, je commence l’écriture. A ce moment, précisément, je n’ai plus besoin de réfléchir au livre que j’écris puisque toute la trame est notée. Systématiquement, c’est là qu’une nouvelle idée fait jour. Je partage alors mon temps entre l’écriture du roman et les recherches pour le suivant.


10- Pourquoi avoir accepté de participer au Trophée Anonym’us ?

J’aime beaucoup l’idée d’être jugée sur son écriture sans influencer le lecteur par son nom. Ecrire une nouvelle, c’est toujours un sacré challenge pour moi.

11- Voyez-vous un lien entre la noirceur, la violence de nos sociétés et du monde en général, et le goût, toujours plus prononcé des lecteurs pour le polar, ce genre littéraire étant en tête des ventes?

Je pense que les personnes apprécient le polar parce qu’elles aiment le suspens et se faire peur. Mais pas gratuitement. Je crois que le gore est en train de passer de mode, peut-être à cause de trop de noirceurs de notre société justement. D’ailleurs, les lectrices, bien plus nombreuses que les lecteurs apprécient de plus en plus les auteurs qui proposent des livres à suspens mais sans crime et dont les héros montrent la manière d’être heureux, de dépasser les épreuves ou d’aller mieux.


12- Vos projets, votre actualité littéraire ?

Après « Le testament des abeilles », « Le voile des apparences » et « Les racines du sang », je viens de finir d’écrire le 4ème opus, toujours avec le même héros, aux éditions Albin Michel. Chaque roman aborde un thème fort et celui-ci traite de l’emprise, du harcèlement conjugal et le moyen de s’en sortir. Il sera édité au printemps 2018.


13- Le (s) mot(s) de la fin ?

Chacun de mes livres a une mission qui lui est propre. J’aime partager dans une intrigue ce qui m’a fait grandir ou ce que j’ai appris pour relever la tête des épreuves. Ecrire cette nouvelle pour Anonym’us est très enthousiasmant. J’ai hâte de m’y mettre. L’histoire est en construction. Merci à vous de m’y avoir invité.


Interview réalisé en collaboration avec le blog Lila sur sa terrasse

Trophée Anonym’us 2018 : « Les Mots sans les Noms ».

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Le Trophée Anonym’us vous connaissez ?

Cette année notre blog est associé à la 4e édition du Trophée Ananym’us.

Les 3 années précédentes c’est Collectif Polar : Chronique de nuit qui relayait ce challenge.

Cette année Collectif polar a trop de projet en route, aussi c’est moi, son petit frère qui va assurer l’intérim pour ce 4e Trophée Anomym’us.

 

Le trophée Anonymus’ Qu’est ce que c’est

D’abord baptisé  » Le Thophée des 2M », il a changé de nom dés sa deuxième édition.

La première année, Eric Maravélias (à qui on doit le superbe roman La faux soyeuse), et Benoit Minville (auteur de l’excellent roman ado-adulte Les géants et le non moins bon Rural Noir) ont lancé un concours de nouvelles improvisées. En lice, un groupe d’auteurs Français réunis pour le fun et le plaisir partagé.
Une nouvelle chacun de maximum, 10 pages. Un jury de lecteurs potos. Et.. Ils ont fédéré une bonne vingtaine d’auteurs. Le vainqueur 2015 : Vincent Crouzet, le vainqueur 2017

th (15)La deuxième année Eric Maravélias remet ça avec le même enthousiasme. Le nouveau concours s’appelle dorénavent « Trophée Anonym’us 2016 : « Les Mots sans les Noms ». Il a, à nouveau, été accueilli par le festival « Les Pontons Flingueurs », de René Vuillermoz, à Annecy.

Nous gagions à l’époque alors que cela devienne pérenne. Aujourd’hui il semble que ce soit le cas !

Et bien oui, Eric Maravélias aidé d’Anne Denost se lance dans une nouvelle année.

C’est le départ du Trophée Anonym’us 2017/2018 : « Les Mots sans les Noms ».

ano SON PARRAIN : Ian Manook.
Il a été le premier à répondre présent la première année.

 

 

Podium 2017

Trophée Anonym’us 2017

Colin Niel / Javel
Nils Barrellon / Mort aux cons
Maud Mayeras / Le Parloir
Michel Douard / Parkinson of a bitch
Loser Esteban / Entonnoir

Vous le trouverez toutes les info sur la page facebook  du trophée Anonym’Us

Ou sur le blog :

Le Trophée, c’est quoi ? Une video pour tout comprendre par Nicolas Duplessier

Pour la quatrième année le Trophée Anonym’us revient, avec plein d’auteurs à découvrir, des nouvelles noires ou policières.
Vous préférez lire les nouvelles que les trois pages relatives à la façon dont fonctionne
ce trophée atypique ?
Nicolas Duplessier nous a offert une petite vidéo explicative et ludique.
Alors, ne boudez pas votre plaisir et cliquez sur la vidéo qui vous dit tout sur le Trophée !

LES REGLES : 

Une nouvelle de 20.000 signes maximum, noir ou polar.

Des auteurs vont concourir de façon anonyme pour gagner le trophée. Qu’ils soient connus, reconnus ou des inconnus.

Des cadors édités et des non édités jugés à l’aveugle. Un vote à l’aveugle pour le jury qui ne connaîtra pas le nom des auteurs.

Un Trophée, un buste en argile, réalisé à la main par Eric Maravélias sur FB.

Les trois premiers invités au festival des « Pontons flingueurs », à Annecy, en juin, pour la remise du Trophée.

Début de la 4eme saison :

vendredi 22 septembre 2017

– « Oui je sais j’ai une petite semaine de retard. »

-« Oui je sais ça devient une habitude »

LES PARTICIPANTS : 

Les auteurs en lice édités sont : 

Amélie Antoine
Jean Luc Bizien
Marie-Hélène Branciard
Natacha Calestrémé
Claudine Chollet
Nicolas Duplessier
Sabine Dormond
Jeremy Fel

Sylvain Forge
Stéphane Jolibert
Jess Kaan
Eric Maneval
Luce Marmion

Cloé Mehdi

Fabien Pesty

Yvan Robin
Magali Le Maître
Lou Vernet

********

 


du côté des non-édités :

 

James Osmont
James Osmont
Nouvel auteur
Damien Eleonori
Tara Lennart
Tara Lennart
Véronique Jeandé
Veronique Jeandé

 

Nacer Safsaf
Nacer Safsaf

Voila vous savez tout ce qu’il y a à savoir sur ce super trophée Anonym’us.

Demain je vous propose la première interview, celle du parrain, qui lance l’année 2017/2018

Ensuite ce sera la première nouvelle anonyme.

Et ainsi de suite toutes les semaines durant environ 6 mois.

Un entretien avec un des auteurs participant par Eric Maravélias.

Et une nouvelle anonymes

Alors à très vite

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