Premières lignes #198 : Victor, Guy Rechenmann

PREMIÈRES LIGNES #198

Bonjour, ravie de vous retrouver pour un nouveau rendez-vous du dimanche : premières lignes, créé par Ma Lecturothèque.

Le concept est très simple, chaque dimanche, il faut choisir un livre et en citer les premières lignes.

Je poursuis aujourd’hui avec vous ce nouveau rendez-vous hebdomadaire !

Et merci à Aurélia pour ce challenge.

Le livre en cause

Victor – Guy Rechenmann

Je me présente, je m’appelle Anselme, Anselme Viloc. Viloc, mon nom d’adoption et de bonheur en pays savoyard lorsque j’avais dix ans après plusieurs tristes séjours en familles d’accueil. La Savoie c’est mon pays, Chambéry pour être précis. Je suis inspecteur de police alias le Flic de Papier, ainsi surnommé par mes collègues, un brin moqueurs, au vu de mes rapports auxquels j’apporte toujours un soin particulier, pour un peu je me rêverais écrivain. Le bassin d’Arcachon, je l’ai découvert il y a sept années maintenant. J’y suis arrivé en piteux état, à ramasser à la petite cuillère après un drame familial, plus précisément la disparition de ma femme et de ma fille. Depuis, j’ai repris du poil de la bête et je me sens bien dans mon nouvel environnement. Ce pays m’a adopté et régénéré grâce à son étendue d’eau, proche par bien des aspects de mon lac du Bourget et grâce aux rencontres qui m’ont été données de faire ; David, un patron de restaurant, doté d’un irréprochable bon sens médocain et d’une fidélité en amitié indéfectible, et Lily, une petite fille brune, surdouée, qui par sa seule réflexion m’amène fréquemment à me poser les bonnes questions. Avec ces deux personnages, nous formons le trépied indispensable à la résolution d’enquêtes souvent improbables. Improbables dans leur conception, mais aussi dans leur dénouement machiavélique, impliquant souvent un ou plusieurs chats. Dieu sait pourquoi. En parallèle de ces deux piliers, Jérémy mon jeune assistant, et puis le patron de Castéja à Bordeaux qui connaît Victor Hugo par cœur ou presque, le commissaire Plaziat, tous deux ont chacun à leur façon un rôle à jouer dans chaque affaire. Et enfin, il y a les femmes de ma vie, Sylvia, Noémie et Solange…

Dans le monde que nous connaissons, enfin celui dans lequel nous avons été projetés, et jusqu’à preuve du contraire, il y a un avant et un après : av. J.-C., apr. J.-C., avant-guerre, après-guerre, bref, la liste est longue. Il n’y a guère que l’avant-centre et l’avant-bras qui n’ont pas leur après. Et dans l’histoire qui nous passionne, la mienne, celle d’Anselme Viloc, le Flic de papier, c’est la même chose. Figurez-vous qu’il y a eu un avant-Viloc ! Eh oui ! Et pendant cette période économiquement faste, correspondant peu ou prou à la fin des Trente Glorieuses, où Castéja, le commissariat emblématique de la capitale girondine, grouillait de toutes parts, il ne faut pas croire que les affaires de meurtres ou de disparitions se résolvaient par l’intervention du Saint-Esprit. Au contraire même, les techniques policières étaient moins sophistiquées qu’actuellement, il fallait suer sang et eau. Depuis Bertillon (créateur de l’anthropométrie en 1882), bien sûr, les choses ont bougé, mais, par exemple, la recherche d’ADN en était à ses balbutiements, le premier « profileur » encore dans son berceau et les séries policières encore rares sur nos écrans.

Alors ce fameux commissaire Plaziat va me raconter dans cet opus une histoire plus qu’étrange. Presque une histoire de l’au-delà. Il me lance, sans le faire exprès, une sorte de défi.

Retrouvez la chronique de Jeanne Faivre d’Arcier Ici sur Collectif Polar

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Auteur : Collectif Polar : chronique de nuit

Simple bibliothécaire férue de toutes les littératures policières et de l'imaginaire.

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