PREMIÈRES LIGNE #88, Le tableau papou de Port-Vila

PREMIÈRES LIGNE #88

Bonjour, ravie de vous retrouver pour un nouveau rendez-vous du dimanche : premières lignes, créé par Ma Lecturothèque.

Le concept est très simple, chaque dimanche, il faut choisir un livre et en citer les premières lignes.

Je poursuis aujourd’hui avec vous ce nouveau rendez-vous hebdomadaire !

Et merci à Aurélia pour ce challenge.

Le livre en cause

Le tableau papou de Port-Vila

roman noir mis en couleurs par Heinz von Furlau de Didier Daeninckx, Joe G. Pinelli postface par Dietrich Krüger

Depuis que j’ai refait les peintures, à la maison, je n’ose plus percer les murs pour accrocher à nouveau les quelques œuvres que les hasards de la vie m’ont permis de glaner. Elles s’entassent dans une pièce, adossées aux parois, recouvertes de linges qui les protègent de notre avenir de poussière. Il y a là un tableau naïf peint par un rescapé du tremblement de terre de Port-au-Prince, une série de photos accompa- gnées de la signature décidée de Willy Ronis, des sérigraphies de Mélik Ouzani, le moulage en pâte à papier d’une bouche d’égout réalisé par Rachid Khimoun, des miniatures malgaches, une gravure de Krikor Bedikian représentant la tête échevelée d’un poète arménien, des croquis à charge d’amis caricaturistes, des statuettes en bois coloré qu’on désigne, dans les méandres du Sepik, sous le nom d’ancêtres, un paysage soyeux en patchwork pressé entre deux plaques de verre, une flèche faîtière de Kanaky, les linogravures originales accompagnant le tirage de tête d’un livre d’artiste, une Péruvienne pensive, buste incliné, en terre cuite, un dessin de maternelle d’Aurélie qu’on pourrait croire de Miró enfant, une toile à l’acrylique, motifs symétriques, d’une Aborigène australienne de Kintore, une vue du canal Saint-Denis, à l’hiver 1962, posée à l’huile par Jürg Kreienbühl sur un morceau d’Isorel.

Au cours des vingt années qui ont précédé le grand nettoyage, des dizaines d’autres images sont venues enrichir la collection sans que je trouve le temps de les encadrer, de les protéger, avant de les exposer aux regards. Elles s’empilent dans des cartons à dessin où j’ai fini parles oublier comme ce paysage à l’encre de Chine de Heinz von Furlau, un peintre dont j’ignorais tout

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Auteur : Collectif Polar : chronique de nuit

Simple bibliothécaire férue de toutes les littératures policières et de l'imaginaire.

6 réflexions sur « PREMIÈRES LIGNE #88, Le tableau papou de Port-Vila »

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